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[UNSA] Point de vigilance et amélioration de la situation des télétravailleurs #coronavirus

[UNSA] Point de vigilance et amélioration de la situation des télétravailleurs #coronavirus

Le règlement du télétravail au Conseil régional, dans son article n°12 “hygiène et sécurité” et son paragraphe n°3 Respect de la vie privée dispose qu’aucun contrôle sur le poste de travail informatique d’un télétravailleur est possible. Cependant, la communication de l’administration sur l’Intranet portant sur le nombre d’agent télétravailleurs connectés chaque jour (chaque heure ? chaque minute ? au moins 7h48 par jour ?) conduit l’UNSA à s’interroger sur les informations collectées par les services de la Région (DRH, DSI, Cabinet ?).

L’administration utilise-t-elle des logiciels de surveillance les connexions des agents ? Qui a accès aux données ? Cette surveillance est-elle déclarée à la CNIL ? Les télétravailleurs sont-ils informés de cette surveillance ? Des questions transmises à l’administration.

Egalement, dans cette période de généralisation du télétravail pour les agents du siège, les agents autorégulent leurs activités et la responsabilité de la gestion du temps de travail est transférée sur l’agent. Des compétences nouvelles sont acquises très rapidement par les agents du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour maintenir le haut niveau de service public attendu par les citoyens et les élus. Pour l’UNSA, ces nouvelles compétences devront être reconnues par l’indemnitaire.

De la même manière, une réflexion doit être menée pour permettre aux agents d’encadrement dans les lycées de tester le télétravail pendant le confinement et de leur offrir cette possibilité après la crise sanitaire #innovons à la Région !

Enfin, l’indemnité forfaitaire mensuelle versée pour la prise en compte des frais professionnels découlant de l’exercice du télétravail (abonnement internet, consommation d’électricité, d’eau, de chauffage) doit être réévalué. Actuellement, la prise en charge des frais du télétravail s’effectue à hauteur de 8 euros par mois. C’est insuffisant pour couvrir les frais des agents qui sont passés à 100% en télétravail.


Comme pour le sujet de la prime de 1000 € aux agents mobilisés en présentiel en lycées et aux sièges, l’UNSA a demandé au Directeur Général des Services d’inscrire ces sujets à l’ordre du jour de la prochaine Commission du Dialogue Social afin d’ouvrir une première séquence d’échanges et de négociations.