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UNSA ➡ CHSCT du 29/09 ➡ Télétravail

UNSA ➡ CHSCT du 29/09 ➡ Télétravail

Lors du CHSCT du 29 septembre, l’administration a confirmé que l’élargissement des possibilités de télétravail (TW) était bien envisagée. Mais cet élargissement à d’autres catégories d’agents (ex. AMIR, encadrants dans les lycées comme le revendique l’UNSA) ou jusqu’à 3 jours semaines doit se faire sur la base d’un constat partagé. L’objectif reste une mise en oeuvre éventuelle au 1er janvier 2021 (pas avant).

L’UNSA partage ce constat. L’élargissement du TW présente des risques qu’il faut évaluer correctement : Quid des conditions d’exercice à domicile ? quid du matériel ? qui finance le fauteuil ergonomique ? quelles conséquences sur le long terme ? L’isolement social ? On bascule sur une culture du résultat ? le temps de travail en télétravail ? la prime de télétravail ?…

Le confirme qu’une première série d’information sera présentée à l’UNSA lors de la Commission du Dialogue Social du 7 octobre.

Par ailleurs, pour l’UNSA, le télétravail est parfois utilisé comme la mauvaise réponse à une vraie question : si on ne se supporte plus son encadrant ou ses agents, ce n’est pas le télétravail qu’il faut demander mais plutôt une intervention extérieure (UNSA, RH, médiation).

Bref. Oui à l’élargissement du télétravail mais pour l’UNSA cela doit être cadré et préparé. Il y a clairement des risques sur le long terme. Y compris sur l’emploi des télétravailleurs : si vous télétravaillez 3 jours/semaine, que vous êtes de moins en moins proche de vos collègues, de votre encadrant, que vous devenez en quelque sorte une ressource externe… êtes vous certain qu’un autre télétravailleur, ailleurs en France, ne peut pas vous remplacer pour un coût moins important ? Surtout si vous êtes embauché en contrat de projet ?

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Dans le contexte actuel, pour l’UNSA, il faut utiliser le télétravail comme un outil temporaire de protection à la COVID19. C’est d’ailleurs bien ce que demande les agents.

L’administration va dans ce sens, elle propose que pour tous les agents présentant l’un des 11 facteurs de vulnérabilité rappelés dans l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique, le télétravail soit la solution à privilégier lorsque les missions exercées s’y prêtent. L’UNSA a demandé en CHSCT si cela signifiait d’aller jusqu’à 5j sur 5j en télétravail. L’administration a répondu qu’elle ne se fixe pas de limite à la protection des agents (priorité) mais que chaque situation devait être analysée cas par cas.