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La température de l’eau.

La température de l’eau.

Pour rappel, ne vous attendez pas à ce que l’UNSA reprenne les éléments de langage émis par les représentants de la Présidente… En revanche, nous nous engageons à vous transmettre des informations et des positions qui reflètent fidèlement nos revendications (suffit de chercher sur ce site Internet), nos analyses et les intérêts des agents que nous représentons !

Décryptage sur quelques dossiers en cours :

🧐 Concernant la Prime de Pouvoir d’Achat :

Les syndicats UNSA, FO, CGT, FSU ont revendiqué le versement intégral de la prime de pouvoir d’achat sans une réduction de 200 € , ce qui se traduirait par des montants allant de 300 à 800 euros. Finalement, les agents recevront une prime variant entre 100 et 600 € en décembre.

Certains.es peuvent se féliciter de la température de l’eau pendant que nous sommes submergés jusqu’au cou ▶️ c’est leur manière de faire du syndicalisme, pas la nôtre.

Sur ce dossier, il n’était pas question de simplement militer pour l’obtention d’une prime, car obtenir une prime était déjà acquis. Lorsque le Vice-Président des Ressources Humaines a informé l’UNSA en août qu’il attendait les modalités, le combat syndical aurait dû se focaliser non pas sur le principe de la prime, mais sur l’obtention du montant maximal possible pour les agents. C’est ce qu’à fait l’intersyndicale UNSA, FO, CGT, FSU !

Autre élément, il était important de ne pas reprendre les éléments de langage préparés par les représentants de la Présidente, qui justifiaient la réduction de la prime de pouvoir d’achat en évoquant… les 200 € déjà perçus en juillet comme s’il s’agissait d’une avance sur cette prime ! L’intersyndicale UNSA, FO, CGT, FSU ne s’est pas laissé tartiner les lunettes !

Et pis aussi,

Franchement, c’est quand même assez cocasse de voir certains.certaines s’enorgueillir d’avoir voté POUR une prime…

… Une posture qui rappelle ces déclarations bien intentionnées des “politiques” mais vides de substance, telles que les appels génériques pour la paix dans le monde, contre le réchauffement climatique, pour le progrès social, blabla… la mise en prison des méchants…blabla M’enfin en 2023, brandir ces nobles principes sans une feuille de route claire pour les matérialiser, ça devient quand même un peu cucul la praline non ?

Bref.

🧐 Sur la préservation des primes en cas de maladie :

Eléments de langage des représentants de la Présidente : “L’administration a décidé que les agents conserveront bien leurs primes en cas d’arrêt maladie ordinaire“.

Décryptage : Oui… conformément au principe de parité avec la Fonction Publique d’État (FPE), où le maintien du régime indemnitaire est explicitement prévu dans cette situation.

Devons-nous considérer qu’il s’agit d’un effort particulier des représentants de la Présidente de maintenir une mesure qui non seulement était déjà en vigueur au sein de notre Région, mais qui correspond également à la norme établie pour nos collègues de la Fonction Publique d’État ?

Le délire surtout que quand même la réalisé c’est que : fin novembre plus de 100 de nos collègues, affectés par de très graves maladies se verront contraints de jongler avec un budget encore plus serré, car ils subiront une réduction de leurs salaires de plusieurs centaines d’euros ! On attend toujours la compensation !

🧐 Sur l’évolution de l’action sociale au Conseil régional :

Pourquoi ça arrive maintenant (ordre du jour du Comité Social Territorial du 16 novembre) ? ⤵️⤵️⤵️

1️⃣ L’intersyndicale a demandé lors du CST du 2 octobre : “En conclusion, l’intersyndicale sollicite l’ouverture de négociations sur l’action sociale, visant à améliorer davantage les conditions des agents en situation de maladie.

2️⃣ L’UNSA a écrit un courrier à la Présidente (sans réponse – voir courrier ici https://www.lie1.fr/p0bqc) : “En urgence : augmenter l’action sociale du Conseil régional. Si au 1er novembre 2023, des agents seront confrontés à une réduction significative de leurs revenus, la Région, quant à elle, bénéficiera d’importantes économies réalisées sur leur dos. Pourquoi ces fonds économisés ne sont-ils pas réinvestis, au moins en partie, dans l’action sociale ? Pourquoi ne pas initier des discussions sur l’action sociale afin d’établir de nouvelles aides pour les agents en situation d’arrêt maladie ?

Sur ce point, l’UNSA a également sollicité l’apport des assistantes sociales actuellement en contrat avec le Conseil régional. Leur expertise est précieuse, et leurs propositions, suggestions ainsi que leurs retours seront sans doute essentiels pour élaborer une réponse adaptée aux besoins, dans le contexte de l’action sociale du Conseil régional.

🧐 Sur le dossier de la protection sociale :

C’est un dossier que l’UNSA suit de très près depuis des années !

Le 13 octobre 2021, l’UNSA écrivait déjà au VP RH, au DGS et à la DRH pour ouvrir ce dossier et demander un débat négocier des nouvelles conditions de prises en charge de la mutuelle (même prise de parole à la CDS du 16 décembre 2021…).

Bref, plus récemment, l’UNSA a posé à l’écrit la situation a pris les devants en anticipant les évolutions à venir et en sollicitant encore des négociations pour un accord de prévoyance (pareil une demande, restée sans réponse – voici ici : https://www.lie1.fr/6e4j8) :

Négocier un accord de prévoyance. Depuis le 9 juillet 2021, il est possible pour les employeurs publics et les syndicats de signer des accords collectifs concernant l’action sociale et la protection sociale complémentaire. Ce qui se passe au niveau national doit nous inspirer :

> Le 11 juillet 2023 a été signé un accord national portant sur la mise en œuvre de la protection sociale complémentaire pour le versant territorial de la fonction publique. Cet accord offre de nouveaux droits en matière de prévoyance complémentaire aux agents. Il prévoit notamment une couverture équivalente à 90% du revenu net en situation de maladie et une participation de l’employeur à la cotisation à hauteur d’au moins 50%, contre les 20% initialement stipulés par le Décret n° 2022-581 du 20 avril 2022.

> Le 29 septembre dernier, lors d’une rencontre avec les organisations syndicales, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a présenté une proposition d’accord visant à renforcer la prévoyance dans la fonction publique de l’État en cas d’incapacité de travail, d’invalidité et de décès. Si l’État prend des initiatives pour améliorer la prévoyance (y compris dans le statutaire), pourquoi le Conseil régional n’emboîterait-il pas le pas ?

Avec l’allongement de la durée de cotisation découlant de la réforme des retraites, les agents seront plus exposés aux risques d’usure professionnelle. Il est important de leur garantir une meilleure rémunération en cas d’arrêt maladie de longue durée ou d’invalidité.

Un accord concernant les modalités d’application à un niveau inférieur d’un accord national ou local peut améliorer la portée générale d’un accord de niveau supérieur. Pourquoi ne pas exploiter cette opportunité afin d’élaborer un mécanisme qui garantirait les salaires des agents durant leurs arrêts maladie ?

L’UNSA insiste sur la nécessité d’engager des négociations concernant la protection sociale complémentaire. L’accord collectif national en date du 11 juillet 2023 signe la fin de l’ère de la labellisation pour la prévoyance au sein de la fonction publique territoriale.

Jusqu’à présent, le Conseil régional s’appuyait sur cette labellisation, avec une participation financière de l’employeur de 20 € pour chaque agent sous contrat “labellisé”. Mais cette pratique est en voie d’extinction.

Face à ce tournant, l’orientation future sera clairement vers des contrats collectifs.

Il est donc essentiel d’anticiper cette évolution et de commencer les négociations concernant cette transition. Il faudra notamment traiter de l’adhésion des agents et de la participation financière de l’employeur.

Cette démarche est d’autant plus importante que les agents ont encore en mémoire la déconvenue liée au contrat avec Intériale. D’un côté, l’assureur avait augmenté ses tarifs à plusieurs reprises, et de l’autre, notre administration ne disposait pas des ressources nécessaires pour résilier ce contrat dans les temps et en initier un nouveau, afin de protéger les agents de ces hausses considérables.”

🧐 Évolution de MyAntiriade pour les lycées :

Lors d’une bilatérale en mars 2022 avec le Vice-Président des Ressources Humaines, l’UNSA a réussi à obtenir que les agents des lycées bénéficient d’un accès en ligne à leurs informations personnelles via le système TEMPORA/MyAntiriade.

À l’approche de la Commission du Dialogue Social du 6 novembre 2023 (et il y plusieurs semaines aux encadrants), il a été annoncé que l’implémentation de cette fonctionnalité était prévue pour la fin de l’année 2023. Alors oui, il est satisfaisant de constater cette avancée, mais il est également juste de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une évolution attendue (et même normale ? non ?) : permettre aux agents des lycées de jouir des mêmes services numériques que ceux disponibles pour les agents des sièges.