Soutien indéfectible aux agents du lycée Pré-Saint-Sauveur en grève aujourd’hui !
L’UNSA apporte son soutien indéfectible aux agents du lycée Pré-Saint-Sauveur en grève aujourd’hui !
Pour aller à l’essentiel, leurs préoccupations, qui reflètent probablement celles d’autres établissements en Bourgogne-Franche-Comté, sont doubles :
– Non-reconnaissance du travail des agents : Nous constatons une absence criante de reconnaissance et de valorisation de l’effort fourni par les agents. Cette situation dégrade le moral et l’engagement de nos collègues, influençant directement la qualité de l’éducation et des services offerts aux élèves.
– Manque de personnel de surveillance : La carence en personnel de surveillance dans l’établissement génère une insécurité grandissante et rend difficile la gestion des comportements des élèves, nuisant à l’environnement d’apprentissage.
En septembre, l’UNSA avait déjà alerté la DRH du Conseil régional sur une dégradation du climat social au lycée Pré-Saint-Sauveur. Sans réponse.
Cette grève concerne aujourd’hui le lycée Pré-Saint-Sauveur, mais s’inscrit dans une lutte plus large pour la défense du service public régional. Face aux intentions du Conseil régional de réduire drastiquement en 2024 les moyens alloués aux lycées, l’UNSA, avec l’intersyndicale UNSA FO CGT, s’organise pour s’opposer fermement à ce projet.
L’UNSA se tient prête à soutenir toutes les équipes dans les lycées qui, suivant l’exemple des agents du lycée Pré-Saint-Sauveur, se mobiliseront pour la sauvegarde de leurs emplois, la reconnaissance de leur travail et l’attribution de ressources suffisantes aux lycées.
D’ailleurs, en s’inspirant de l’action menée par les agents du lycée Pré-Saint-Sauveur, l’UNSA est prête à déployer sur tout le territoire BFC des actions visant à perturber le service public dans des lycées ciblés au moment le plus critique (déplacement Présidente, VP, “sauteries” diverses dans les établissements…)… Une grève “surprise” d’une heure ou 2, idéalement planifiée, sans laisser présager à l’établissement et au Conseil régional son ampleur, a un impact très fort pour faire comprendre à nos dirigeants qu’ils doivent trouver des solutions à nos problèmes. Imaginons une situation où, au moment du déjeuner, un chef d’établissement se retrouve sans personnel 😱😱😱 pour assurer le service… : Ce genre de “perturbation” incite généralement à l’ouverture rapide de négociations et à la recherche active de solutions.😁
Il est important de souligner aussi que la décision de se mettre en grève n’est pas prise de gaieté de cœur par les agents. C’est un choix difficile mais motivé par la nécessité de faire entendre leur souffrance au travail.
Et lorsque les appels à l’aide ne sont pas entendus par le Conseil régional, il devient aussi impératif que les chefs d’établissements prennent le relais. Ils doivent faire remonter au Conseil régional et au Rectorat l’urgence de trouver des solutions concrètes.
Les chefs d’établissements (et les gestionnaires aussi !) doivent s’opposer fermement à la suppression des postes dans leurs établissements. Il est inacceptable de continuer d’accepter que les agents gravement malades ou absents ne soient plus remplacés. Cette situation entraîne une dégradation majeure du service public, une dégradation qui risque de s’intensifier en 2024. Il faut réagir dès maintenant pour prévenir une crise plus profonde.
Nous appelons les établissements à se positionner clairement contre ces mesures, à soutenir leurs équipes et à défendre la qualité du service public d’éducation ! 💪 💪 💪