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⚠️ Baromètre social : nous écouter… ou nous fliquer ? PRUDENCE !

Dans cette vidéo, je vous parle du lancement du baromètre social 2025 de la Région Bourgogne-Franche-Comté, réalisé par le cabinet privé People Vox. Cette fois, il concerne uniquement les agents du siège (puisque celui des lycées a déjà eu lieu). C’est le 2ème baromètre pour le siège, ce qui permet de comparer avec le précédent et de voir si la situation s’est améliorée ou détériorée.

Petit rappel : le premier baromètre avait mis en lumière deux grands facteurs de démotivation.

D’abord, la rémunération, citée par 57 % des agents.

Ensuite, les perspectives de carrière, mentionnées par 45 %.

Depuis 2024, sur les salaires, la seule avancée concerne… les plus hauts dirigeants (DGS et DGA), qui vont – si on ne fait rien – bénéficier d’augmentations maximales prévues par les textes.

Pour le reste des agents, aucune amélioration. Et la direction persiste en convoquant même un CST de recours le 9 octobre, uniquement pour passer en force ces revalorisations pour les plus hauts dirigeants de la Région déjà très bien payés. Concernant les carrières, l’UNSA avait obtenu un engagement pour revoir les possibilités d’évolution dès 2025. Mais lors du CST du 25 septembre 2025, ce chantier a été repoussé à… 2027 🤬🤬🤬🤬, faute de temps pour le faire…

En revanche, du temps a bien été trouvé pour accélérer le dossier des augmentations des très hauts dirigeants… Encore une fois, tout avance pour les plus hauts niveaux, tandis que rien ne bouge pour les autres.

Point de vigilance sur l’anonymat du baromètre : officiellement garanti, il ne l’est pas vraiment dans les faits. Les résultats des agents concernés sont transmis aux directions et gestionnaires, et lors du précédent, certains verbatims avaient pu être attribués à leurs auteurs. Mon conseil est donc simple : répondez objectivement, dites si vous constatez une amélioration ou non, mais restez prudents dans vos commentaires libres !

Ne laissez pas d’indices personnels pouvant permettre de vous identifier ! Car n’oublions pas : ce baromètre représente 90 000 € d’argent public dépensés pour un cabinet privé. Autant que cet outil serve à mesurer la réalité des conditions de travail, sans que cela se retourne contre les agents !

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