Psychologie magazine.
Dans cette vidéo, je vous parle d’un silence qui commence sérieusement à poser question. Depuis plusieurs semaines, aucune nouvelle du président du Conseil régional, Jérôme Durain, malgré plusieurs courriers envoyés (et restés sans réponse).
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Les agents, comme tout le monde, voient leur pouvoir d’achat se réduire. Et pendant que la base attend une réponse, la seule mesure qui a avancé avec Jérôme Durain concerne les plus hauts dirigeants de la collectivité. Les primes des DGS et DGA ont été augmentées, améliorant encore la situation des 10 personnes qui se partagent déjà plus d’un million d’euros par an. Dix autour du gâteau, et on rajoute une part.
Depuis cette décision, plus rien.
Silence total.
Pour les 4500 autres agents, toujours aucune nouvelle.
Nous avons écrit, expliqué, et demandé que le sujet soit inscrit à l’ordre du jour du comité social territorial du 20 novembre.
Pas de retour, pas d’explication.
Quand il s’agit d’améliorer le sort des dix plus hauts dirigeants, tout va très vite.
Quand il s’agit de 4500 agents, plus personne ne répond.
Ce silence fait d’ailleurs écho à notre première rencontre début septembre. J’avais eu le sentiment d’un échange constructif avec un président disponible et à l’écoute. Peut-être n’avons-nous pas vécu la même réunion.
À cela s’ajoute une autre anomalie : aucune réunion technique préparatoire au comité social territorial n’a été organisée. Ces réunions servent normalement à analyser les dossiers, identifier les points de blocage, améliorer les propositions avant le vote. Elles sont utiles même lorsqu’elles ne débouchent pas sur un accord total. Mais cette fois, rien. Aucun contact de l’administration, aucune information avant la séance.

